Dr.Ken revient sur le premier métier de Ken Jeong : médecin. La sitcom le suit lui et sa petite famille régler ses problèmes aussi bien au travail que dans sa vie personnelle. Au programme de ce pilot : un patient qui veut porter plainte contre lui, et sa fille qui vient d’avoir son permis.
Que dire de Dr. Ken à part que c’est franchement mauvais ? Je ne m’attendais pas à ce que la série soit une merveille. Mais j’espérais au moins que le personnage de Ken Jeong allait porter la série, et qu’au moins lui serait drôle. Raté.
En regardant le show, j’ai l’impression d’avoir remonté le temps, back in the 90’s. Vous vous souvenez quand on regardait le Prince de Bel Air ou encore Ma Famille d’Abord ? C’était simple : un décors unique (ou deux), des rires enregistrés, de l’humour familial et des personnages charismatiques. Ici on garde la même recette sauf qu’on en fait un gloubi boulga.
D’abord, il faudrait arrêter avec les rires enregistrés. Ça ne marche plus, c’est énervant et on est en 2015 quand même. Ensuite l’humour. Prenez les plus mauvaises vannes des sitcoms de ces 15 dernières années, mélangez et balancez les dans Dr. Ken. Chaque punchline, chaque situation a déjà été faite ailleurs, et en mieux.
Ensuite les personnages. Si on pouvait penser au premier abord que Ken allait être le personnage charismatique et emblématique de la série, il s’avère qu’il surjoue beaucoup trop pour être agréable. Ça gesticule et ça grimace dans tous les sens, mais à part ça, ça brasse surtout de l’air. Les acteurs ne sont pas terribles, on est dans le surjeu, dans la caricature.
J’ai même ressenti de la gêne en regardant cet épisode. En bref, en regardant ce pilot, on a qu’une envie, appeler les urgences.
Dr. Ken : faites le interner !