Adaptée du roman éponyme de Richard K. Morgan sorti en 2002, Altered Carbon est la nouvelle série de science-fiction de Netflix en 10 épisodes de 55 minutes. Créée par Laeta Kalogridis que réserve cette adaptation disponible à partir du 2 février 2018 sur la plateforme ?
Ça raconte quoi Altered Carbon ?
Dans un futur dystopique, les êtres humains sont capables d’enregistrer et de télécharger leur conscience et leur souvenirs dans n’importe quelle corps appelé « enveloppe » (sleeve en VO) permettant de vivre ainsi éternellement. Un terrible mercenaire revient d’entre les morts sous les ordres d’un homme d’affaire démesurément riche qui lui demande d’enquêter… sur son propre meurtre.
Si avec un tel pitch, ça donne pas envie de se plonger dans la série, je vais essayer d’en rajouter une autre couche !
Ce pilote se concentre sur l’histoire de cet anti-héros Takeshi Kovacs (Va Yun Lee) qui se retrouve dans une toute nouvelle enveloppe (Joel Kinnaman). Alors déjà ça commence à se corser et il faut bien s’accrocher pour comprendre la complexité de ce principe que la série rappelle tout au long du pilote.
Tout s’enchaîne très rapidement, le convoi par la police de Takeshi chez les Bancroft, la mise en place de l’enquête sur ce meurtre ainsi que les différentes réflexions sur l’éthique de la vie éternelle. On va pas se mentir, ce n’est clairement pas la partie la plus intéressante de la série mais passons.
Au niveau de l’aspect visuel, Altered Carbon rappelle (ou rend hommage) à des films comme Blade Runner avec un aspect urbain dépourvue de toute végétation, la pluie constante et une ambiance au néon. Y a du fric et ça fait pas chic ! Même si ce pilote montre quelques faiblesses, du côté des dialogues notamment, il faut souligner les scènes de combats incroyablement jouissives et une histoire qui risque probablement de s’annoncer passionnante. À suivre…
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[Pilot] Altered Carbon : déontologie sur le full frontal