Prime Video a lancé Hotel Costiera, une série tournée sur la côte amalfitaine avec Jesse Williams en ex-Marine reconverti en manager d’hôtel de luxe. Dans ce premier épisode, Daniel De Luca revient en Italie pour prendre ses nouvelles fonctions à Positano, mais son installation est vite parasitée par un mystère bien moins reposant que le bruit des vagues : la disparition d’Alice, une jeune cliente, qui va semer le trouble dans le décor idyllique de l’hôtel.
Vacances fin septembre : mieux vaut tard que jamais
Soyons honnêtes : Hotel Costiera arrive un peu comme une crème solaire qu’on aurait oubliée dans la valise alors qu’on est déjà rentré de vacances. Fin septembre, Prime Video nous balance une série qui sent bon l’été, l’apérol spritz et le bronzage en terrasse. Est-ce que c’est tard ? Oui. Est-ce que ça marche quand même ? Aussi oui. Le premier épisode a ce petit goût d’évasion carte postale qui donne envie d’acheter un billet pour Naples juste pour dire qu’on y était.
Le cliché, ce n’est pas un gros mot
Alors oui, tout est cliché. Le manager beau gosse au passé mystérieux ? Check. La disparition inquiétante qui flotte au-dessus des mojitos ? Check. Les clients riches et un peu suspects ? Double check. Mais devinez quoi : j’ai signé pour ça. Ce n’est pas la révolution télévisuelle du siècle, mais parfois un bon vieux cocktail de stéréotypes, c’est exactement ce qu’il faut pour reposer son cerveau.
Des paysages qui volent la vedette
Soyons clairs : le vrai personnage principal de ce premier épisode, ce n’est pas Jesse Williams (même si son charisme fait le job), c’est Positano. La caméra filme la côte amalfitaine comme si elle voulait nous convaincre d’abandonner tout de suite notre boulot et de devenir serveur dans un hôtel de luxe. Chaque plan est digne d’un compte Instagram « travel goals » et je ne vais pas faire semblant : ça marche. Le décor est tellement somptueux qu’on finit par oublier les ficelles scénaristiques parfois un peu trop visibles.
Jesse Williams et compagnie : casting validé
En parlant de personnages, Jesse Williams fait une entrée plutôt convaincante. Il dégage ce mélange rassurant et intrigant qui donne envie de le suivre dans son enquête improvisée. Le reste du casting, notamment les acteurs italiens, apporte une touche d’authenticité bienvenue. L’alchimie n’est pas encore complètement installée au premier épisode, mais on sent qu’il y a du potentiel pour créer une petite team sympa à suivre.
Mystère léger, cerveau reposé
Le premier épisode balance pile ce qu’il faut d’intrigue pour piquer ma curiosité sans m’angoisser. Oui, Alice a disparu, mais le ton reste « cosy mystery » : une enquête feutrée entre deux cocktails au bord de la piscine. Pas de quoi vous empêcher de dormir, mais assez pour que vous cliquiez sur « épisode suivant » sans réfléchir. En bonus, quelques touches d’humour et de petites scènes plus légères qui rappellent que Hotel Costiera n’a pas vocation à nous tordre le cerveau façon Severance.
Verdict après un épisode
Est-ce que Hotel Costiera va changer votre vie ? Absolument pas. Est-ce que ça va redéfinir le genre ? Non plus. Mais est-ce que c’est joli, cliché, léger, agréable, et parfait pour se vider la tête ? Clairement. C’est un peu comme regarder une pub Dolce & Gabbana en mode série : ça brille, ça ne raconte rien de nouveau, mais on en redemande. Et franchement, je ne vais pas bouder ce plaisir-là.