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Splinter Cell: Deathwatch : Netflix ouvre le bal de l’espionnage sanglant avec une tension maîtrisée et une animation un peu… en veille

Fiche série

Titre : Splinter Cell: Deathwatch
Création : Derek Kolstad (le papa de John Wick)
Diffusion : Netflix
Format : Animation – Saison 1 (8 épisodes)
Date de sortie : 17 octobre 2025
Basée sur : la saga vidéoludique culte Splinter Cell d’Ubisoft
Voix principales : Liev Schreiber (Sam Fisher), Adria Arjona, Giancarlo Esposito


Résumé express avant infiltration

Sam Fisher, vétéran des opérations secrètes, reprend du service dans Splinter Cell: Deathwatch. Cette adaptation animée signée Netflix nous plonge dans une mission aussi nébuleuse qu’explosive. Le premier épisode plante le décor : on retrouve l’ombre iconique de Fisher, une opération qui tourne mal, et surtout une tension palpable dans chaque recoin. Pas de bavardages inutiles, peu de lumière, beaucoup de sang et un son qui vous vrille les nerfs — bref, la soirée est posée.

Tension maximale, dialogues minimaux

Dès les premières minutes, j’ai senti que Deathwatch n’avait pas l’intention de me tenir par la main. On est dans le noir, on entend des respirations, des bruits métalliques, un bourdonnement électrique… et puis bam, une balle. Cette maîtrise du son, c’est clairement le moteur du suspense. Derek Kolstad sait y faire : il joue avec les silences comme un chef d’orchestre de la paranoïa.

Les dialogues sont rares, et franchement, tant mieux. On laisse les mots aux autres séries, ici tout passe par le non-dit, le mouvement, le rythme. Ce choix donne une ambiance presque oppressante, comme si le moindre bruit de pas pouvait faire exploser l’écran. On est sur du thriller à l’ancienne, tendu comme un câble d’écoute.

Violence assumée : Sam Fisher n’a pas vieilli pour rien

Je ne vais pas mentir : voir Splinter Cell revenir avec autant de violence, ça fait plaisir. Pas de filtre, pas de censure, pas de « on veut toucher un public plus large », non. Netflix a clairement laissé Kolstad jouer avec ses couteaux et ses balles. Les fans des jeux retrouveront cette brutalité froide, chirurgicale, mais stylée.

Chaque coup semble pesé, chaque tir résonne, et il y a cette satisfaction coupable quand un ennemi tombe dans l’ombre. Le sang coule, mais sans outrance gratuite : c’est viscéral, efficace, et parfaitement dosé pour ce genre d’univers.

️‍Sam Fisher, l’ombre qui parle peu (et ça lui va bien)

Liev Schreiber succède à Michael Ironside dans le rôle de Sam Fisher, et franchement, le passage de témoin se fait sans douleur. Schreiber apporte une voix plus fatiguée, plus humaine aussi, celle d’un agent qui en a trop vu et qui sait que le monde ne s’améliore pas.

On ne sait pas grand-chose sur la mission, ni sur les méchants, ni sur les véritables enjeux. Et contre toute attente, ça fonctionne. Ce flou ajoute du mystère, ça donne envie de creuser sans tout dévoiler dès l’épisode 1. C’est une introduction maîtrisée, qui préfère poser des bases solides plutôt que de tout balancer d’entrée de jeu.

Une animation… qui rame un peu dans l’ombre

Là où je décroche un peu, c’est sur l’animation. Je ne sais pas si c’est mon écran ou la série, mais j’ai parfois eu cette impression désagréable de “lag”. Comme si la fluidité avait pris un jour de congé. Les critiques anglophones pointent la même chose : animation “inégale”, “un peu fauchée sur les bords”.

Heureusement, les scènes d’action sont suffisamment percutantes pour faire oublier ces petits ratés. On est loin d’un désastre visuel, mais quand on connaît la précision du gameplay des jeux, on aurait aimé que l’animation soit à la hauteur du mythe.

Verdict du premier épisode

Ce premier épisode de Splinter Cell: Deathwatch réussit là où beaucoup d’adaptations se plantent : il capture l’essence du matériau d’origine tout en s’autorisant une nouvelle tonalité. On sent la patte de Derek Kolstad, ce goût pour la tension contenue, la violence chorégraphiée et les personnages taiseux.

La mise en scène est efficace, la bande-son exceptionnelle, et même si l’animation laisse parfois à désirer, le tout dégage une vraie personnalité. Pas besoin d’explosions de lumière ni de punchlines forcées : Deathwatch s’installe dans la pénombre, lentement, sûrement… et avec style.

Pour une première mission, c’est un succès quasi total. Et s’il faut choisir entre une série qui en dit trop et une qui préfère nous laisser dans le flou avec Sam Fisher, je choisis sans hésiter la deuxième option.

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