Netflix. Le rouleau compresseur du streaming, l’assassin de la télévision, le tueur de networks moribond. Enfin j’exagère peut-être un peu, mais il est vrai que ces dernières années le service de streaming a légèrement révolutionné le processus de production de notre loisir favori (sortir les saisons d’un seul coup n’est pas la moindre révolution).
Hier à une conférence de la « National Associates of Television Program Executives » (ça doit être un truc relativement important), lors d’une séance de questions réponses avec Vince Gilligan et Mitch Hurwitz, le directeur de la programmation de Netflix a un petit peu détaillé les plans de conquête du monde de sa firme : sortir 20 programmes originaux par an. Le monsieur a déclaré qu’il ne voulait pas que la marque soit définie par uniquement une série (House of Cards au hasard). Cette stratégie se rapproche plus du modèle des grandes chaines non câblé outre atlantique (NBC, Fox, CBS), qui inondent leur audience de séries en espérant que quelques unes marcheront, que de la stratégie des monstres du câble (HBO et AMC) qui eux se basent plus sur peu de séries, mais d’une qualité bien plus élevées, quasi sure d’être renouvelées d’années en années.
A titre personnel ça me parait casse gueule. Je préfère largement un Netflix qui produit House of Cards et Marco Polo (et pis c’est tout), qu’un Netflix qui m’inonde de séries nulles. Mais bon je suis pas le patron du bouzin.
Netflix et ses 20 programmes par an