Dead Of Summer, diffusé sur Freeform, se déroule à la fin des années 80, dans le camp de vacances de Clearwater. Toute une équipe de moniteurs va alors débarquer sur place pour rencontrer la nouvelle propriétaire et faire les préparations nécessaires. Mais tout un tas de phénomènes étranges, de morts suspects et de visions fantomatiques vont mettre à mal notre bande de joyeux lurons.
Pour résumer Dead of Summer, on peut dire : c’est nul, mais c’est chouette.
Si je faisais une critique complètement objective avec les éléments basiques de la critique, je ne pourrais que dire que la série est assez mauvaise. En effet, les personnages sont hyper caricaturaux, c’est pas très bien joué et les situations sont rocambolesques. Oui mais voilà, cette série est un super hommage aux films d’horreur du début des années 90 (et même fin 80).
Et là, on ne peut pas me dire que c’est une excuse et que l’hommage n’est pas fait exprès. La propriétaire du camp s’appelle Carpenter et le thème musical principal est une variation du thème de L’Exorciste. Et ce ne sont sûrement pas les deux seules références (mais je suis nulle en films d’horreur).
Donc, si on prend cette série au second degré, c’est un vrai plaisir de la regarder. On y retrouve toutes les ficelles qu’on connait : des apparitions fantomatiques, un hommage aux found footage, du cadavre dégueulasse et des animaux mal en point.
Et là, Dead of Summer ne peut que faire remonter nos souvenirs de jeunesse à la surface. Et c’est surtout cette nostalgie qui nous fait aimer la série. Mais il faut avouer que le tout est quand même bien mené. Ok c’est pas hyper original, mais hey, les films d’horreurs des 90’s, ça volait rarement très haut. Et justement, ici le scénario ne se contente pas de reprendre simplement l’archétype du genre. Les scénaristes y ont ajouté une certaine profondeur avec des thèmes plus modernes comme le harcèlement scolaire, les problèmes familiaux, d’intégration et d’acceptation de soi-même.
Ce dont j’avais peur, c’est qu’en voyant que c’était Edward Kitsis et Adam Horowitz qui étaient derrière tout ça (ceux ont eux qui sont aussi responsable de Once Upon a Time), je pensais que la série serait nunuche et tournerait en rond avec des péripéties de plus en plus grossières. Même si pour l’instant nous n’avons que le pilot, je doit avouer que ce n’est pas du tout le même genre. Ils ont juste gardé Elizabeth Mitchell (qui jouait la Reine Blanche dans OUAT, mais que vous avez sûrement vu dans Lost). C’est une actrice avec qui j’ai vraiment du mal, mais étonnamment, dans Dead Of Summer, je n’ai pas encore envie de lui coller des tartes.
Pour conclure, Dead Of Summer n’est pas une grande série. Mais elle jouera le rôle de guilty pleasure de l’été, jouant sur notre nostalgie envers les films d’horreur des 90’s. Le casting est assez sympathique avec des personnages très caricaturaux mais qui collent au genre. La série a su se passer de CGI (en majorité) fâcheux pour rester dans le costume traditionnel, ce qui lui donne un certain charme. Il manquerait peut-être un peu d’humour pour relever le tout. En tout cas, allez jeter un coup d’œil, mais n’oubliez pas de le récupérer après.
Dead Of Summer : Bouh ! Même pas peur !