Life In Pieces suit les histoires de la famille Short, à travers une série de moments vécus.
Je ne sais pas quoi dire d’autre pour résumer cette série, puisqu’il ne se passe rien d’autre. Chaque épisode dure 20 min, et ces 20 minutes passent rapidement. C’est le seul bon point de cette série.
Le pilot se décompose en quatre temps. Tout d’abord nous avons trois scénettes qui nous présente chaque branche de la famille : le mec qui tente de ramener sa copine chez lui, mais y’a ses parents, c’est compliqué ; celle qui vient d’accoucher et qui a le malheur de regarder « en bas » ; et ceux qui accompagne leur fils alors qu’il rentre à la fac. Enfin on réunit tout ce petit monde pour les fausses funérailles du patriarche.
Faites le calcul et divisez 20 minutes en 3. Ça donne environ 6 minutes. C’est à dire que vous avez à chaque fois 6 minutes pour : connaître les personnages, vous attacher, comprendre leur situation, rire à 2/3 vannes. C’est hyper court. D’où l’effet que l’épisode passe rapidement.
Le problème c’est que non seulement les personnages ne sont pas si attachants (ils sont banals, dans des situations de comédies qu’on a vues et revues) mais en plus les gags ne sont pas drôles. Aucun moment dans cette série n’est original.
Seuls les enfants sont un peu drôle et attachants (surtout la petite qui découvre que le père Noël n’existe pas).
Techniquement, rien n’est vraiment mauvais dans cette série. Les acteurs s’en sortent pas trop mal, la photographie est très classique pour le genre, il n’y a pas vraiment d’aberration. Mais c’est vraiment le scénario qui pèche. Aucune originalité et aucune action.
Life In Pieces : mon cerveau en morceaux