American Auto est une comédie créée par Justin Spitzer (Superstore) et diffusée sur NBC depuis le 13/12/2021. La première saison comportera 10 épisodes.

Synopsis :

La série se déroule à Detroit, au siège d’une grande marque automobile, où Katherine Hastings vient d’être nommée CEO. Même si elle sait gérer un business, elle n’y connait absolument rien en voiture, et ne les aime même pas. Problème : elle doit créer une nouvelle voiture en moins de 5 heures avec l’aide de son équipe.

Cast

Ana Gasteyer (The Goldbergs) dans le rôle de Katherine, la nouvelle CEO d’American Auto. Harriet Dyer (The InBetween) dans le rôle de Sadie, dont on ne sait pas trop quel job elle fait, mais qui est fan de voitures. Tye White (NCIS: Los Angeles) est Jack, qui travaille en tant qu’assembleur/mécanicien et qui a eu une aventure avec Sadie. Humphrey Ker (Mythic Quest) est Elliot, il fait aussi partie de l’équipe de direction et se range toujours du côté de celui qui a raison sur le moment. X Mayo (The Daily Show) est Dori ; c’est la première fois qu’elle est dirigée par une femme et elle pense qu’elle peut tout aussi bien flirter avec la patronne pour se sortir des situations embarrassantes (en créant une nouvelle situation embarrassante). Jon Barinholtz (Superstore) est Wesley ; si vous l’avez vu dans Superstore, il a plus ou moins le même rôle. Enfin, Michael Benjamin Washington (30 Rock) est Cyrus, l’ingénieur en charge de concevoir les voiture ; il est passionné par ce qu’il fait même si expliquer ses concepts ennuie tout le monde.

Avis

Scénario

On retrouve ce que Spitzer faisait avec Superstore. C’est une workplace comedy où tous les personnages sont incompétents, sauf un, et où un couple qui ne peut pas s’avouer s’évite pour mieux se retrouver. Oui, c’est exactement la même recette, il n’y a que le décors qui change. Le début de l’épisode me laissait un peu pantoise avec des vannes qui tombaient à plat et des situations un peu gênantes, mais au fur et à mesure l’épisode a gagné en force. On a finalement des situations et des répliques drôles, et la série arrive à nous surprendre jusqu’à la fin. On a très vite envie d’en savoir plus sur les personnages et sur l’avenir de l’entreprise.

Personnages :

Comme je le disais plus haut, on retrouve un peu les mêmes archétypes que dans Superstore mais avec beaucoup moins de personnages. On sent que Spitzer maîtrise son sujet. Ce n’est même pas redondant si on a déjà vu Superstore, la série parvient à se renouveler dans un nouveau décors avec des personnages qui ont des choses à dire et un humour un peu différent. Avoir un ensemble réduit permet de mettre plus en avant chacun des personnages. Dans Superstore, certains personnages n’apparaissaient qu’occasionnellement et la fréquence d’apparition pouvait changer d’une saison à l’autre. Ici chacun a sa place et chaque personnage a un humour particulier. Même s’ils ont tous un côté détestable, on s’attache à eux car ils sont maladroits, drôles, et on peut se retrouver dans au moins un personnage ou une situation.

Technique :

Là aussi on retrouve quelque chose qu’on connaît : la manière de filmer comme un documentaire, caméra à l’épaule avec beaucoup de mouvements, sans pour autant que les personnages ne s’adressent directement à nous. On  retrouve même, en plus diégétique, les sortes de scènes comiques de Superstore qui servaient de coupure. Ici on retrouve le même humour sans que la scène soit complètement découpée par rapport au reste de l’épisode (cf quelques scènes sur le parking).

Visuellement, les décors font moins sitcom cheap que Superstore (qui faisait déjà moins cheap que la plupart des sitcoms). De plus, les ambiances sont beaucoup plus variées, nous ne sommes par cantonné à un seul décors ou une seule pièce. On sent qu’on est monté d’un niveau.

Alors ?

Alors American Auto semble être en passe de devenir un bon remplaçant de Superstore, et tout simplement d’être une bonne comédie. La série va avoir besoin de quelques épisodes pour vraiment s’installer, mais on sent déjà un grand potentiel comique.