[Pilot] Dirty John : pas très sale, du moins pour l’instant

Dirty John est une série anthologique diffusée sur Bravo. La série s’affaire à s’inspirer de vrais faits divers. Dans le cast de cette première saison on va retrouver entre autres Eric Bana (Munich), Connie Britton (American Horror Story), et Julia Garner (Ozark, Maniac).

Debra Newell (Connie Britton) a une vie apparemment parfaite : elle a du succès, elle est belle et vit dans l’une des villes côtières les plus prisées de la Californie, Newport Beach. La seule chose qui manque, c’est l’amour. Ainsi, quand elle rencontre enfin le charmant docteur John Meehan (Eric Bana), elle est rapidement entraînée dans une romance éclair, au grand dam de ses filles Terra (Julia Garner) et Veronica (Juno Temple). Leur relation accélérée crée une tension entre Debra et les filles, ne leur laissant pas d’autre choix que d’enquêter sur l’étranger qui a balayé leur mère de ses pieds. Et avec des antécédents familiaux chargés, l’histoire de Debra et de sa mère Arlane (Jean Smart) explique pourquoi elle aurait pu être si vulnérable à John en premier lieu. Au fur et à mesure que Debra est entraînée dans ses mensonges et son jeu sinistre de manipulation psychologique, cela a des conséquences horribles pour toute la famille.

Dans ce premier épisode, on va surtout se tenir à présenter les personnage et à installer la situation. Et c’est long, très long. C’est quand même assez paradoxal que la mise en place de cette « relation éclair » prenne autant de temps. Le premier épisode, qui dure 52 minutes, nous présente à la fois les personnages, et le début de relation entre Debra et John sur les deux premiers mois. Il ne se passe pas grand chose et cela aurait pu être largement écourté.

Néanmoins, la situation est intriguante. Ce premier épisode met en place pas mal de choses pour la suite : d’où vient ce John qui à l’air bien trop parfait ?, le conflit qui va s’installer progressivement entre lui et les filles de Debra, cette mystérieuse patiente de John qui souffre atrocement sans qu’on ait d’explications sur son cas. La série donne pas mal d’indice, ce qui permet d’éveiller notre curiosité, compensant un peu les multiples défauts de ce pilot.

D’accord, je suis un public facile pour ce genre de produit car j’adore les true crime drama, et au niveau des personnages, Dirty John rempli très bien le cahier des charges. On a des personnages accomplis, qui semblent assez faux comme dans un épisode d’Amour, Gloire, et Beauté, et on sent que des secrets pas jolis jolis vont ressortir de tout ça.

Alors je vais rester pour en voir un peu plus parce que ce pilot a au moins l’avantage de mettre en place quelque chose, de laisser planer le mystère. Et je suis curieuse.

elodierhum

Tortionnaire en chef. J'ai attaché les autres contributeurs du site dans ma cave. Pendant ce temps là, je me nourris de comics et de beaucoup, mais alors beaucoup (trop ?) de séries. Sinon je fais vachement bien les crêpes.

Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

[Pilot] Stargirl : c’est quand même autre chose que le Arrowverse !

[Pilot] 24 : Legacy et APB : deux procéduraux à éviter

[Pilot] Run : une course qui nous mène on ne sait où

[Pilot] Instinct : ça pue l’arnaque cette affaire