La Brea est un drama de science-fiction créé par David Applebaum (Mentalist, NCIS: NO) et diffusé sur NBC. La série se déroule à Los Angeles le jour où le sol s’effondre laissant un énorme trou béant au milieu de la ville. Ceux qui restent à la surface vont essayer de comprendre ce qu’il se passe et ceux tombés dans le trou vont passer à travers une brèche et atterrir au milieu de nulle part (on comprend vite où quand ils sont, zéro suspense là-dessus).
On va alors suivre la famille Harris avec Eve, la mère (Nathalie Zea), et Josh, le fils (Jack Martin) qui sont tombés dans le fond ; et à la surface on a Gavin, le père (Eoin Macken), et Izzy, la fille (Zyra Gorecki).
Je pense qu’on peut arrêter la saison ici, on n’aura pas de plus grand nanar cette année (j’espère en tout cas). Tout est réuni pour créer le navet parfait : des effets spéciaux horribles, des animaux préhistoriques, un complot du gouvernement, des répliques qui prêtent à faire des blagues sur le caca, des personnages stupides, du voyage dans le temps, un mec qui a des visions… A tout moment je m’attends à voir débarquer des ninjas extraterrestres en slip.
J’ai réellement chialé de rire devant ce premier épisode tellement c’était mauvais.
Bon, reprenons en détail.
Le plus flagrant déjà c’est cette tentative de faire une série high concept où on y va tellement avec ces gros sabots que le twist on le devine au bout de 5 minutes (spoiler alert : quand on voit sortir de la brèche des oiseaux préhistoriques, on se doute bien que les personnages ont remonté le temps et ne sont pas juste partis en Oklahoma).
Mais ce qui nous tient en haleine ce sont les effets spéciaux. Je ne pensais pas que ça pouvait encore exister à la télé ce genre de choses. Que c’est vilain ! On dirait un jeu vidéo sur PS1.
Le cast est laissé en roue libre. Même les acteurs qu’on reconnait et dont on connait la capacité à jouer sont ici totalement perdus (on peut pas leur en vouloir d’ailleurs).
Niveau scénario, comme vous pouvez le constater grâce à mon petit résumé, ça part dans tous les sens. La série reprend tous les poncifs des nanars habituels pour les mettre dans un seul épisode. C’est à la fois épuisant et génial de bêtise.
On peut tout de même accorder une qualité à La Brea : celle d’avoir réussi à être diffusée.
[Pilot] La Brea : on a retrouvé le plus gros anus du monde