Loudermilk est une comédie créée par Boby Mort (The Colbert Report) et Peter Farrelly (Dumb & Dumber), actuellement diffusée sur Audience Network. On y suit Sam Loudermilk (Ron Livingston), un ancien alcoolique qui dirige des réunions des alcooliques anonymes. Et c’est surtout un connard. Même si son alcoolisme est sous contrôle, il va vite découvrir que quand ta vie est un beau bordel, rester sobre est finalement la partie la plus facile.
Dans ce premier épisode on rencontrera donc Boby, ses protégés aux réunions des AA, son colocataire Ben (Will Sasso), ancien alcoolique aussi, et leur toute nouvelle voisine Allison (Laura Mennell). Alors qu’il sort d’une réunion, le pasteur de l’église le menace de le virer de ses locaux suite à des plaintes anonymes. Il va alors lui proposer de lui rendre un service afin de garder sa salle : parler à une héroïnomane, fille d’une fidèle, afin qu’elle accepte d’aller en cure de désintoxication.
Nous n’avons pas beaucoup entendu parler de Loudermilk avant sa diffusion, et même maintenant qu’elle a commencé, je n’ai pas vu grand monde en parler. Et pourtant, c’est vraiment une bonne surprise.
Loudermilk, c’est le personnage qu’on va adorer détester. Certes, c’est un connard, mais avec un grand cœur, avec ses faiblesses, et avec beaucoup de répartie.
L’humour est définitivement bien présent dans ce pilot. Les punchlines fusent, on est plus dans un comique de répliques, même si la série laisse aussi la place à des situations cocasses qui m’ont bien faites rire. Ron Livigston y est aussi pour beaucoup grâce à son interprétation du personnage pince sans rire, coincé entre le mec un peu crade, et le nounours plus touchant. Will Sasso aussi fait très bien le job même si nous ne l’avons encore pas beaucoup vu dans cet épisode. Le twist de fin le concernant, même s’il est pas surprenant, est amené avec humour. Et cela résume finalement assez bien la série. Elle n’est pas très originale, rien ne sort vraiment de l’ordinaire, mais l’écriture drôle et la galerie de personnages qui nous sont présentés font qu’on passe vraiment un bon moment à rire. J’attendrai de voir un peu plus du personnage d’Allison pour juger, mais pour l’instant je la trouve toute mignonne et je pense qu’elle sera aussi très drôle.
Bref, Loudermilk est une très bonne surprise. Elle fait partie de ses série qui arrivent de nulle part, dont on attend pas grand chose, et qui, finalement, nous mettent le grappin dessus et ne nous lâchent plus. Foncez voir Loudermilk si vous aimez l’humour pince sans rire et les anti-héros au grand cœur !
[Pilot] Loudermilk : à consommer sans modération