Comme annoncé dans le récap’ des sorties du mois, Seven Seconds débarque le 23 février 2018 sur Netflix avec une première saison composée de 10 épisodes de 55 minutes.
La série est créée par Veena Sud, déjà à l’origine de la série The Killing, et a suscité l’intérêt avec un trailer soigné. Le résultat est-il à la hauteur?
Ça parle de quoi Seven Seconds ?
L’histoire se concentre sur le meurtre par accident d’un jeune adolescent afro-américain par un policier caucasien. La résolution rapide pour étouffer l’affaire éveille la curiosité de certaines personnes.
Autant rentrer dans le vif du sujet : QUELLE DÉCEPTION !
Sur le papier, Seven Seconds donnait très envie et surtout promettait une série poignante, engagée et rebelle. Portée en plus par Regina King qui a brillé durant les trois saisons de American Crime et David Lyons (Revolution, Urgences), le casting avait de quoi appâter le téléspectateur et les premières scènes étaient conséquentes.
Un New York City enneigé, un policier qui, par accident, renverse un jeune adolescent en vélo. La visibilité étant réduite et la route glissante, l’inévitable arrive. L’homme appelle ses amis policiers et prend la fuite. Quel lâche !
Sauf qu’après 20 minutes du pilote, c’est le calme plat et l’ennui commence.
Les différents protagonistes sont présentés, les parents de la victime, la femme enceinte du policier, une avocate maladroite, les flics graveleux du district, etc. Tous sont reliés par cet événement tragique.
Sauf ce qui l’est vraiment c’est la platitude des intrigues, il ne se passe absolument rien ! Rien de bien palpitant, aucun mystère, juste des réactions humaines à l’accident.
Alors d’accord, tergiverser sur les différents points de vue des personnages est un précédé narratif qui peut s’avérer efficace quand le tout est réellement palpitant (Hello, la saison 2 de American Crime), mais dans Seven Seconds ce n’est pas le cas. Ça parle beaucoup et pour dire des choses pas toujours intéressantes.
Une série qui loupe son introduction, c’est possible, j’ai donc tenté de regarder le deuxième épisode pour ne pas rester sur une mauvaise impression. Sauf qu’après 55 minutes, même constat, encéphalogramme plat et c’est bien dommage.
Après visionnage, aucun souvenir ne reste. Les personnages ne dégagent rien même dans les scènes sensibles malgré les performances remarquables des actrices et des acteurs (enfin surtout Regina King). Reste alors l’esthétique de la photographie glaciale qui représente bien ce qu’il se dégage de Seven Seconds.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=8gcUmiOlM1M&w=560&h=315]
[Pilot] Seven Seconds : niveau intérêt, même durée !