The Orville, diffusé sur la FOX, suit Ed Mercer, incarné par Seth McFarlane qui est aussi créateur de la série. Mis sur le banc de touche pendant un bout de temps, il va reprendre du service en tant que nouveau capitaine d’un vaisseau d’exploration : The Orville. Dans un premier temps on va rencontrer tout l’équipage plus ou moins capable. Et puis, mauvaise nouvelle, Kelly Grayson (incarnée par Adrianne Palicki) va rejoindre l’équipe en tant que bras droit du capitaine. Le problème ? Il s’agit en fait de son ex-femme qui l’a trompé avec un alien, sûrement un cousin des Kree d’ailleurs.
On a beaucoup attendu cette série qui a été repoussé plusieurs fois. On l’a tellement attendu que j’ai vraiment été déçue du résultat.
La série se veut très inspirée de Star Trek, sans en être une parodie. Effectivement on en retrouve tous les éléments à l’image, entre le design des vaisseaux, celui des extraterrestres, et les effets de mise en scène. Mais en beaucoup plus fade. Les décors sont certes très beaux pour une série du broadcast mais tout est trop lisse, on ne retrouve pas assez de matière et de caractère dans les décors. On a un peu l’impression de voir une ébauche du travail avant que celui-ci ne bénéficie des derniers effets de retouche.
Comme je le disais, la série se veut être une comédie. Et pourtant elle est loin d’être drôle. On a finalement assez peu de situations comiques, et les seules que l’on croise tombent majoritairement à l’eau. A un moment donné, je me suis vraiment demandé si je regardais vraiment une comédie. Déjà, le format est trompeur, l’épisode dure 40 minutes, assez rare pour une comédie. Très peu de situations comiques, et la série a l’air de se prendre très au sérieux, sans aucun recul sur le genre. La scène finale se rapproche surtout d’une série d’action nanardesque.
Malgré un casting avec de grands noms, l’écriture plate du scénario ne permet pas de les mettre en valeur. On ne s’attache pas vraiment aux personnages, on sait très peu de choses sur eux, et très peu nous paraissent finalement assez sympathiques, ou au contraire, antipathiques. La série est toujours entre deux eaux, sans s’affirmer, et est finalement banale.
Je ne continuerai pas la série car je me suis franchement ennuyée devant ce premier épisode. The Orville peine à s’installer dans un genre. L’écriture est très paresseuse, et les effets spéciaux ne rattrapent pas tous ces mauvais côtés. On préférera finalement se refaire les Star Trek, qui, sans le vouloir, sont finalement plus drôles.
[Pilot] The Orville : beaucoup de moyens pour très peu de rires