The Wonder Years est un reboot de la célèbre comédie diffusée de 1988 à 1993. La nouvelle itération est créée par Saladin K. Patterson (Dave) et est diffusée sur ABC. On y suit Dean Williams qui raconte son enfance à Montgomery à la fin des années 1960 en revenant aussi sur les moments historiques qui ont marqués les Etats-Unis à cette époque.
Don Cheadle est le narrateur de cette histoire. Mais on retrouve aussi au cast Elisha Williams, Dulé Hill, Saycon Sengbloh et Laura Kariuki.
J’ai passé un très agréable moment devant cet épisode.
The Wonder Years est une bonne dose de bonne humeur. La série reprend quelques codes des sitcoms des années 1990 en les remodernisant un peu. On assiste à la vie de la famille de la manière la plus réaliste qui soit. Si l’épisode aborde des sujets politiques et historique, elle n’est pas pourtant politique elle-même. La série n’apporte pas d’avis mais seulement le point de vue de l’époque, de la manière dont cela a été vécu.
Puisqu’il s’agit d’une comédie, il faut parler d’humour. Ce n’est pour l’instant pas le genre de série où on va se taper le cul par terre, mais il y a quelques moments vraiment drôles, et, dans l’ensemble, une belle énergie et une bonne humeur se dégagent de l’épisode. Cela est porté notamment grâce au cast, très bien choisi, qui a l’air d’autant s’amuser que nous.
Le temps passe très vite devant ce premier épisode. L’histoire est assez rythmée, et, sans s’éparpiller, en à peine 20 minutes elle prend le temps d’aborder plein de sujets différents, et tous aussi intéressants que bien traités.
Le seul défaut que je pourrais lui trouver c’est qu’elle est très verbeuse au niveau de la narration. La voix off de Cheadle est omniprésente et ne laisse pas assez les images parler d’elles-mêmes. Espérons que ce défaut n’est dû qu’à l’introduction de l’histoire et que cela va s’effacer un peu dans les épisodes suivants.
Même si je ne suis pas partisante des reboots, je dois dire que celui-ci est de bon augure. Il s’inspire de la série originale sans en faire un copier-coller et sait s’émanciper de l’original pour créer sa propre histoire.
[Pilot] The Wonder Years : souhaitons-lui de bonnes années