Treadstone est un drama d’action diffusé sur USA Network. Il s’agit d’une adaptation des romans Jason Bourne où on revient aux origines du personnage et donc du projet Treadstone. Jason Bourne est un super soldat, ancien de la CIA, récupéré par les soviétiques, qui après diverses tortures et lavages de cerveaux, devient la machine à tuer que l’on connait. Bien des années plus tard, à notre époque donc, le projet Cicada reprend du service, réveillant des agents dormant afin d’assassiner quiconque pourrait s’opposer au lancement d’une bombe.
Avant de dire ce que j’ai pensé de ce premier épisode, il faut resituer la série dans son contexte. Le projet était d’abord tenu par Anthony E. Zuiker en 2010 (retenez bien cette date), mais le projet fut d’abord abandonné à cause de Tony Gilroy qui, étant sur le point de réaliser Jason Bourne : L’Héritage, sorti en 2012, ne voulait pas qu’un autre projet Jason Bourne ne lui face de l’ombre.
En sachant cela, on comprend ce qui nous semble étrange en lançant ce premier épisode : la série semble dater des années 2000, tant au niveau de l’histoire qu’au niveau de la réalisation. Ce n’est pas forcément un défaut mais cela surprend.
Si l’épisode n’est pas au niveau d’un film avec ce cher Matt Damon, la série est tout de même forte en action. Les scènes de combat sont dignes de Hollywood avec des cascades millimétrées. L’histoire reprend les thèmes classiques de la saga avec des méchants soviétiques et des américains héroïques, la menace d’une guerre, des agents dormants réveillés à coup de Frère Jacques, et une grosse bombe qui attend son heure de gloire.
Le rythme est peut-être un peu lent, avec une histoire qui se prête peut-être mieux à un film de deux heures qu’à une série de 10 épisodes.
Pas besoin de connaître le lore de Jason Bourne pour comprendre la série, les personnages sont bien présentés, tout comme l’époque et les enjeux.
Cette série ravira les fans de film et de séries d’action, en refaisant vivre un style qu’on avait pas vu depuis une petite décennie.
[Pilot] Treadstone : le Jason Bourne qui arrive trop tard