Aujourd’hui nous allons parler du pilot de The Bastard Executioner, diffusé le 14 septembre sur FX. Le pilot était en fait composé de deux épisodes, et je n’ai tenu que l’équivalant d’un. Mais croyez-moi, c’est bien assez pour en parler. Pour résumer, nous nous situons au XIVe siècle, au Pays de Galle. Un chevalier, Wilkin Battle, fait un rêve où on lui ordonne de faire tomber les armes et de devenir bourreau (normal).
Je viens de vous exposer, en gros, la situation. Je pourrais vous faire mon article à la manière de Un Odieux Connard, en détaillant, scène après scène, tout ce qui ne va pas. Mais cela impliquerait que je regarde à nouveau l’épisode, et ça, mon corps ne le supportera pas.
C’est la pire bouse qu’il m’ait été donné de voir ces derniers temps. Et j’ai regardé le pilot de Supergirl il n’y a pas longtemps, c’est dire.
Commençons par l’introduction. Des cartons nous exposent la situation historique, et, ma foi, c’est plutôt bien. Juste après nous avons un zoom façon google map sur un petit village très rupin. Nous faisons connaissance ensuite avec le chevalier Wilkin Battle, qui porte fort bien son nom. Il est en plein rêve, ou plutôt cauchemar. Et que cauchemarde t-il ? Une bataille, des tripes et des flots de sang. Ouais ! Youpi ! Sauf que c’est mal fait, mal joué, il manquait juste un petit cri de Willem pour parfaire le décors. Mais que vois-je ? Une femme nue qui porte un chapelet dans sa main. Pourquoi ? On s’en fout, elle est à poil. Ho tiens une demoiselle aux cheveux blancs lui ordonne de laisser les armes et de devenir bourreau. Avouez que c’est une demande cocasse. « Arrête de tuer des gens ! Enfin, arrête de tuer ceux-là, et va torturer les autres là-bas ! » Bon et puis à ce moment de son rêve, il est en train d’agoniser dans sa flaque de sang, donc devenir bourreau, c’est pas sa préoccupation première dans l’instant.
Bref il se relève, va voir le cadavre d’à côté. Il a une brûlure en forme de dragon et…. Il prend vie. Du moins une sorte de vie que les effets spéciaux à petit budget peuvent donner. C’est moche, ridicule, et ça n’a aucun intérêt.
Il se réveille et retrouve sa femme. Instant niais où ils batifolent dehors. Hahaha qu’est ce qu’on est heureux. Tiens ça a l’air d’être mieux maintenant. Ha non, pardon, mon genou a frôlé la touche « accélérer ».
Sinon il vivent dans un village de gueux, où ils sont tous crados et ont les dents pourries. Au moins, la production a le soucis du détail historique. Y’en a un qui est amoureux de son mouton. Tout va bien. Je sais pas si les scènes se succèdent sans lien entre elles ou si j’ai fais des micro siestes mais j’ai du mal à suivre l’intrigue au début.
Ha tiens, une scène de cul.
Edouard premier qui parle économie en chiant. Sympa, sympa.
Bref, les villageois sont pas content, ce cher Edouard leur prend bien trop d’argent. Du coup tous les hommes prennent en embuscade le convois plein de flouze, buttent tout le monde sauf un (il faut toujours en laisser un en vie pour qu’il passe le message). Ils sont contents et ils festoient. Sauf que le gaillard laissé en vie va chialer dans les jupes d’Edouard et du chamberlain. Donc ces derniers vont brûler le village et buter sauvagement tous les habitants. Non mais. Faut pas déconner. Ça chie pas. Il est où le respect putain !
Du coup les hommes, quand ils rentrent au village et qu’il voient leur femme les tripes à l’air, ils sont pas contents du tout. Tu m’étonnes. Du coup ça va chier des bulles carrées. Enfin j’imagine, parce que j’ai arrêté l’épisode là. Mes yeux pissaient le sang de partout, mon cerveau commençait à fondre, on fait un métier dangereux ma bonne dame.
Voilà, j’espère que je vous ai assez donné l’envie de vous éloigner au plus vite de cette série. C’est important, je veux dire pour le bien commun, de prévenir les gens face à ce genre de navet. On est jamais assez prudent.
The Bastard Executioner : coup d’épée dans les yeux