The Good Place : ne partez pas, vous êtes au bon endroit

télé pilotThe Good Place, dont deux épisodes ont été diffusés cette semaine sur NBC, suit Eleanor (Kisten Bell) qui meurt et se réveille au paradis (the good place). Là-bas, Michael (Ted Danson) va la guider dans ce nouveau monde où tout est fait rien que pour vous. Problème, Eleanor ne reconnait pas ce qu’elle est censée aimer. Et pour cause, il y a eu malentendu, c’est son homonyme qui aurait dû être à sa place. Second problème, Eleanor, selon les critères du paradis, ne mérite pas d’y être, et va amener le chaos dans leur petit quartier. La seule solution pour tout remettre en ordre est qu’elle devienne une bonne personne. Pour l’aider, elle va pouvoir compter sur son âme-sœur (ou plutôt l’âme sœur de celle qui aurait dû être là) : Chidi (William Jackson Harper).

Ha bah voilà ! Enfin une bonne comédie !

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Déjà avec un casting composé de Kristen Bell et de Ted Danson, on partait bien. Mais cette série est complètement folle et remplie de bonnes idées. La série est assez cynique, d’abord grâce au personnage d’Eleanore qui ne manque pas de se moquer de ce soit-disant paradis, mais aussi par la construction de ce dernier. Le décors en carton, qui fait exprès de sentir le faux, le Disneyland, avec des couleurs très vives, nous ferait presque flipper et tourne en dérision ce qu’on imagine de la vie après la mort. Finalement, ce qu’il y aurait de plus beau après la fin est en fait un décors d’émission pour enfants, dirigé par un mec qui débute sa carrière d’architecte du paradis, vous voilà bien.

Le cynisme tourne aussi autour du concept entier de The Good Place (puisque dans la série on ne parle pas de paradis et d’enfer, seulement de Good Place et Bad Place). Puisque seulement une infime quantité de personnes arrivent du bon côté. Il faut être un être exceptionnel pour éviter la damnation éternelle. Vous avez été une bonne personne toute votre vie ? Désolé, mais ça ne comptait pas vraiment, regardez celui-ci a sauvé 24 enfants d’une mort effroyable, vous n’êtes qu’une petite crotte à côté.

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Aussi, la série montre que vous pouvez être in the good place, avoir participé à des dizaines d’opérations de charité, cela ne vous empêche pas d’être un sombre connard. Et finalement, Eleanor serait plus humaine parmi tous ces personnages, car elle est la seule à ne pas trouver cela normal.

The Good Place est une série vraiment drôle. De par le cynisme d’Eleanor comme je l’ai déjà dit, mais ce n’est pas tout. Ted Danson est aussi formidable dans le rôle « d’architecte débutant », rempli d’incertitudes et qui se met à paniquer dès que quelque chose foire. Le maître des lieux est finalement un personnage qui a des faiblesses aussi.

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Surtout la série a de très bonnes idées pleines de folies : Janet, la femme qui peut répondre à toutes les questions (sauf une) et vous fournir tout ce dont vous avez besoin (y compris du porno), les animaux géants et les feux d’artifices dans tous les sens quand le paradis se rebelle, les gros mots remplacés par des mots normaux… Je ne vais pas tout vous raconter, mais on va de surprises en surprises.

Le seul défaut que je retiendrais de la série, ce sont les flashbacks sur la vie d’Eleanor. Ils n’apportent rien au récit et ne sont pas vraiment drôle. On n’avait pas besoin d’eux pour comprendre que cette dernière est égoïste, cela ralenti le récit.

Si vous aimez l’humour absurde et très pop, vous allez adorer The Good Place. La série est dotée d’un très bon casting, et est écrite avec beaucoup de bonnes idées et garde un potentiel énorme. Foncez regarder la série !

elodierhum

Tortionnaire en chef. J'ai attaché les autres contributeurs du site dans ma cave. Pendant ce temps là, je me nourris de comics et de beaucoup, mais alors beaucoup (trop ?) de séries. Sinon je fais vachement bien les crêpes.

1 Comment

  • Pas du tout aimé ce pilote, avec une Kristin Bell qui ne semble vraiment pas à l’aise dans son rôle, des gags qui tombe à plat…
    Le mot  » cynisme » me semble exagéré, cela rese très « politiquement correct et au final un brin moralisateur, surtout avec les flashback à la con qui nous montre la « triste vie » d’Eleanore, sans oublier le coté « Jiminy Cricket » de son « âme soeur ».

    Article bien écrit, mais n’espère pas aller dans « The Good Place » en recommandant des comédies soporifiques 😉

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