Patrick J. Adams, célèbre pour son rôle dans Suits, se lance dans son prochain projet télévisuel. Il a rejoint le casting de Lockerbie, une mini-série produite par Netflix et la BBC. La série reviendra sur l’attentat à la bombe de décembre 1988 sur le vol 103 de Pan Am au-dessus de la ville écossaise éponyme.
Le reste du casting comprend Connor Swindells (Sex Education), Merritt Wever (Nurse Jackie), Peter Mullan (Ozark), Tony Curran (Your Honor), Phyllis Logan (Downton Abbey), Eddie Marsan (Ray Donovan), Lauren Lyle (Outlander), Andrew Rothney (The Spanish Princess), Parker Sawyers (P-Valley), James Harkness (Raised by Wolves), Khalid Laith (Vigil) et Amanda Drew (The Gold).
Intéressant à noter, la série originale de Netflix/BBC est l’une des deux mini-séries en développement sur l’infâme attentat terroriste. L’autre, également intitulée Lockerbie, est prévue pour Peacock et Sky, avec Colin Firth en vedette.
La série Netflix/BBC, composée de six épisodes, se concentre sur « l’enquête conjointe entre l’Écosse et les États-Unis visant à traduire les responsables en justice », selon la logline officielle. Les détails du rôle d’Adams n’ont pas encore été divulgués.
La série de Peacock/Sky, qui comprendra cinq épisodes, est basée sur le livre The Lockerbie Bombing: A Father’s Search for Justice de Jim Swire et Peter Biddulph. Firth jouera le rôle de Jim Swire, un médecin anglais qui a perdu sa fille Flora dans la tragédie et qui poursuit inlassablement la justice, aux côtés de sa femme Jane, depuis lors.
Le 21 décembre 1988, 259 passagers, dont 35 étudiants de l’Université de Syracuse qui étudiaient à l’étranger, et l’équipage ont perdu la vie lorsque le vol 103 de Pan Am a explosé au-dessus de Lockerbie, 38 minutes après le décollage. Onze résidents de Lockerbie ont également perdu la vie lorsque l’avion s’est écrasé.
Deux agents de renseignement libyens ont été inculpés en 1991 par les procureurs américains pour avoir comploté et perpétré l’attentat à la bombe, mais le dictateur de l’époque, Mouammar Kadhafi, n’a pas autorisé leur remise aux autorités américaines. Après des années de négociations, la Libye a autorisé que les suspects soient jugés par des juges écossais aux Pays-Bas ; l’un a été condamné à la réclusion à perpétuité (et est décédé d’un cancer en 2012), l’autre a été acquitté.
