Daniel Mays prêtera ses traits au violeur en série John Worboys dans Believe Me, le prochain drame factuel d’ITV signé Jeff Pope. Ce projet bouleversant revient sur l’un des plus grands scandales judiciaires du Royaume-Uni et met en lumière la lutte acharnée de plusieurs femmes pour faire entendre leur voix.
Un rôle glaçant pour Daniel Mays
Connu pour A Thousand Blows ou encore Line of Duty, Daniel Mays interprètera John Worboys, surnommé par la presse britannique le « Black Cab Rapist ». Entre 2006 et 2008, Worboys a agressé sexuellement de nombreuses femmes à Londres après les avoir droguées dans son taxi. Condamné en 2009 pour douze agressions, il est soupçonné d’avoir fait plus d’une centaine de victimes.
Face à lui, Believe Me mettra en avant les témoignages de trois survivantes incarnées par Aimée-Ffion Edwards (Peaky Blinders), Aasiya Shah (Raised by Wolves) et la révélation d’Industry, Miriam Petche.
Une série qui dénonce les manquements policiers
Écrite par l’expert du drame factuel Jeff Pope (Philomena, Appropriate Adult, The Reckoning), la série mettra l’accent sur les graves lacunes de l’enquête policière. Elle montrera comment deux victimes n’ont pas été crues par la police, ce qui a permis à Worboys de poursuivre ses agressions pendant des années. Le drame suit également la bataille judiciaire menée par les survivantes lors de la première audience de libération conditionnelle de Worboys, huit ans après sa condamnation.
Jeff Pope a déclaré :
“Le plus choquant dans cette affaire, c’est le sentiment partagé par les victimes : ne pas avoir été crues par la police et voir leurs plaintes traitées comme des non-crimes a été aussi traumatisant que les agressions elles-mêmes.”
Une production engagée
Réalisée par Julia Ford (Until I Kill You) et produite par Catrin Lewis Defis (The Winter King), Believe Me est une production Etta Pictures pour ITV Studios, tournée à Cardiff avec le soutien de Creative Wales. La série bénéficiera d’un soutien gouvernemental et vise à sensibiliser le public au traitement des victimes dans les affaires de violences sexuelles.
Believe Me promet d’être une œuvre nécessaire et poignante, entre reconstitution minutieuse et réquisitoire contre un système défaillant.