Atlanta : la comédie dramatique qu’on attendait

télé pilotAtlanta, nouveau projet de Donald Glover aka Childish Gambino, diffusé sur FX, suit Earn (Glover), un jeune qui a abandonné l’école alors qu’il était bon élève. Il a pris une année sabbatique qui s’est un peu allongée et tente de s’en sortir comme il peut avec sa fille. Mais son vrai rêve, c’est de travailler dans le rap business. Un jour il va découvrir que son cousin est en train de devenir une vraie célébrité sous son nom de scène : Paper Boi. Il va alors lui proposer de devenir son manager. 

Je ne peux pas vraiment dire qu’Atlanta est une bonne surprise puisqu’on s’attendait tous à ce que la série soit réussie. Elle l’est. Même si les deux premiers épisodes ont été diffusés à la suite, ici on ne s’intéressera qu’au premier. Comme d’hab j’ai envie de dire.

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J’ai tellement passé un bon moment devant l’épisode que je n’ai pas vu le temps passer et que j’ai été surprise quand le générique de fin est apparu. On en redemande encore.

Nous sommes face à une comédie dramatique, on va commencer avec le côté dramatique. Les personnages sont vraiment touchants, surtout Earn qui fait à la fois grand gamin, mais qui sait aussi être responsable, ambitieux et finalement, adulte. Le personnage dégage de l’amour, et ce, envers chaque autre protagoniste, même les plus secondaires. Il dégage vraiment une sympathie, on a envie d’être avec lui, c’est le genre de personne qu’on ne peut pas détester.

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La série dégage une ambiance propre à elle. Elle est confortable, comme un petit cocon. Tout y est finalement très calme, même quand la situation ne l’est pas vraiment (cf : la fin de l’épisode). Tout est fluide et s’enchaîne naturellement, sans accro. L’histoire a le don de nous donner l’impression que nous sommes en famille, que nous connaissons déjà les personnages, et que, par conséquent, nous pouvons être à l’aise avec eux.

Cette impression de confort passe aussi par l’image, très belle en passant. Les couleurs sont assez froides, nous sommes dans une teinte un peu grise. En même temps, tout est un peu monochrome, ce qui rejoint ce que j’écrivais plus haut : rien de dépasse.

C’est aussi dû au rythme de la série qui est assez lent, sans pour autant être ennuyeux. Il n’y a pas de précipitation, mais il n’y a pas de lenteur non plus. Regarder Atlanta, c’est comme se laisser flotter le long d’une rivière en admirant le paysage qui nous entoure. On est captivé par ce qu’il se passe, sans être brusqué par les événements. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de surprises. Non, le scénario est aussi bien écrit et réserve son lot de situations inattendues.

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Passons maintenant au côté comédie. Certes, il est finalement moins visible. Mais il y a des passages drôles. Si vous avez connu Glover au moment de Community, vous êtes donc au courant que l’acteur sait faire rire. Mais ici nous ne sommes pas du tout dans le même type d’humour. C’est plus fin, plus discret, par des petites phrases par ci par là. C’est plus du comique de mot que du comique de situation.

Atlanta est donc vraiment une série à voir. Il faut aimer les séries qui prennent leur temps et qui ne sont pas dans un rythme effréné à vous balancer des twists à tout bout de champ. Mais c’est une série où on se sent bien, et on en redemande.

elodierhum

Tortionnaire en chef. J'ai attaché les autres contributeurs du site dans ma cave. Pendant ce temps là, je me nourris de comics et de beaucoup, mais alors beaucoup (trop ?) de séries. Sinon je fais vachement bien les crêpes.

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