[Pilot] The Equalizer : retour dans le début des années 2000

The Equalizer était au départ une série, diffusée de 1985 à 1989 sur CBS, avec Edward Woodward dans le rôle principal. Puis, la série a été adaptée en film en 2014, qui a eu droit à une suite en 2018, avec cette fois-ci Denzel Washington à l’affiche. Et de nouveau, on retrouve l’histoire adaptée en série cette année, toujours pour CBS. The Equalizer, cru 2021, est donc un procédural qui suit Robyn McCall (Queen Latifah), une femme énigmatique, dotée d’un passé mystérieux, qui souffre de syndrome de stress post-traumatique. Elle va alors utiliser ses compétences – de combat, d’infiltration, de filature… – et ses contacts pour aider ceux qui n’ont personne d’autre vers qui se tourner.

Au cast on retrouve aussi Tory Kittles (Colony) dans le rôle du Détective Marcus Dante, qui va tenter de découvrir qui se cache derrière le rôle d’ange gardien ; Adam Goldberg (God Friended Me, Taken…) dans le rôle de Harry Keshegian, le nerd hacker de la bande ; Liza Lapira (Nancy Drew, Unbelievable…) dans le rôle de Mel, tenancière de bar et sniper d’élite ; Lorraine Toussaint (Your Honor, Into The Badlands…) dans le rôle de Vi, la mère de Robyn ; et Chris Noth (Law & Order, Sex and The City…) dans le rôle de William Bishop, l’allier de Roby du côté des forces de l’ordre.

The Equalizer surfe sur la vague des procéduraux classiques avec un personnage principal à l’opposé des forces de l’ordre. Une affaire par semaine ou Robyn et son équipe de personnages clichés – le boss, le nerd, le muscle – vont sauver la veuve et l’orphelin. Pour lier le tout, on ajoute une back story dure et mystérieuse pour donner une motivation au personnage principal – ancienne militaire, PTSD, est rentrée dans l’armée pour d’obscures raisons.

Bref, à l’ouest rien de nouveau.

Néanmoins l’épisode se laisse regarder. La série a l’avantage de mettre pas mal de personnages féminins forts en avant. En étant plus que classique, l’histoire reste efficace avec une réalisation rythmée et pas de perte de temps dans la présentation des personnages et des situations.

En revanche, quelques gimmicks de réalisation – effets lumineux, transitions entre les scènes – font très daté du début des années 2000. De plus, même si la série est censée se dérouler de nos jours, sa vision des technologies est très dépassée. Vous aurez droit à plein d’appareils qui font « bip bip boup » quand on les utilise, et des écrans de hacker à capuche ou tout est écrit comme dans Matrix ou Minority Report.

The Equalizer est donc un procédural à la sauce CBS comme on en a vu des tonnes. Il n’y a aucune surprise et, si on recherche une nouvelle série pépouze à regarder sans se prendre la tête, elle fera très bien le job.

elodierhum

Tortionnaire en chef. J'ai attaché les autres contributeurs du site dans ma cave. Pendant ce temps là, je me nourris de comics et de beaucoup, mais alors beaucoup (trop ?) de séries. Sinon je fais vachement bien les crêpes.

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