The Astronaut Wives Club : une fusée qui explose au décollage

The Astronaut Wives Club suit le destin d’un groupe de futurs astronautes, et surtout de leur femme, dans les 60’s. Ils seront mis sous le feu des projecteurs du jour au lendemain, leurs histoires mises à la une du plus grand journal de l’époque : Life. 

Le titre de mon article marche aussi bien si j’ai aimé que si j’ai détesté. Ce qui est habile puisque vous avez cliqué. Mes chevilles vont bien, merci. J’avais beaucoup d’espoirs sur cette série, la photographie pouvait être magnifique, le scénario captivant, les personnages attachant et surtout, une histoire peut explorée habituellement dans les séries.

Mais c’était un pétard mouillé. La photographie n’est pas mal, l’ambiance sixty’s est respectée, c’est pastel et ça sent les bonbons de grand-mère. L’utilisation d’images d’archives est plutôt bienvenue mais mal utilisée. Elle n’est là que pour amener de la transition et pas un contenu intéressant supplémentaire.

 

Gang of Astronauts
Gang of Astronauts

C’est malheureusement tout ce que j’ai trouvé de bien, la photographie. Le scénario est ennuyeux, sexiste, et sans ambition. Le postulat de base était intéressant : observer les premiers hommes allant dans l’espace du point de vue de leur femme. Sauf que celles-ci sont superficielles, ne vivent que par rapport à leur mari, et ne font que bitcher les unes sur les autres, comme un sous épisode de Desperate Housewives.

miladies
miladies

Et à part ça, il ne se passe strictement rien. Pourtant, j’imagine bien que lorsqu’on t’annonce que ton mari va être un des premiers à voyager dans l’espace, qu’il va peut-être y exploser, que tu vas devenir riche, célèbre et que t’auras la peau douce, ta première réaction n’est pas d’aller critiquer la robe à fleurs de la voisine. Pourtant c’est bien ce que The Astronaut Wives Club nous laisse entendre. Pour 5 minutes d’inquiétude du personnage envers son mari, 10 minutes d’histoire d’adultère.

"Et là, je lui ai dit, mais Martine, pas l'aïoli !"
« Et là, je lui ai dit, mais Martine, pas l’aïoli ! »

Donc pour finir, je vous dirais que cette série ne mérite en rien à être regardée. Mais bon, vous pouvez quand même regarder le pilot pour vous faire une opinion, me dire que j’ai tort, que les 60’s étaient une décennie où le sexisme faisait encore rage, que finalement cette série n’est pas si mauvaise, elle a ses défauts, on ne peut pas juger sur un seul épisode…

Bilan : je ne regarderais pas la suite.

elodierhum

Tortionnaire en chef. J'ai attaché les autres contributeurs du site dans ma cave. Pendant ce temps là, je me nourris de comics et de beaucoup, mais alors beaucoup (trop ?) de séries. Sinon je fais vachement bien les crêpes.

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